[à lire] Informations durables

• Accéder au Pavillon de Chasse

Pour venir au Pavillon de Chasse, il faut suivre une petite route forestière, qui tient plus du sentier irrégulier que de la grande voie commerciale. Ce n'est donc pas le genre de lieu où l'on se rend en talons hauts, on les égarerait dans la première flaque de boue croisée. Les tenues légères sont également à oublier. La forêt est fraîche, humide, venteuse, ombreuse, et l'idée de porter une tenue déshabillée au milieu de bandes de chasseurs constituerait une provocation bien inutile. Le personnel ne manquera pas de le faire plus ou moins gentiment remarquer, toute forme de provocation étant mal accueillie, et ce peu importe si la personne prétend pouvoir se défendre en cas de souci.

Les soucis, ici, nul ne veut en voir apparaître, et pour cela, rien de tel que de tuer les provocations dans l’œuf.

Le Pavillon de chasse se trouve néanmoins sur la route principale reliant Shaemoor et Beetletun, ou du moins la route la plus épargnée par la guerre contre les Centaures et le grand banditisme. De régulières caravanes commerciales passent par là, leurs charrettes usant leurs essieux dans les multiples ornières du sentier. Une scierie se trouve non loin à l'ouest, il est possible de s'y payer une traversée en barque pour passer de l'autre côté du lac, à Shaemoor.

Le personnel du Pavillon de chasse entretient des liens commerciaux avec les commerçants du village de Shaemoor, de Beetletun, et pousse parfois les expéditions jusqu'à Claypool. Et, évidemment, tout ce qu'ils possèdent en bois provient de la scierie d'Ojon.

• Ambiance

En quelques mots, l'ambiance est chaleureuse et "à la bonne franquette" : une convivialité simple, sans étiquette. L'accueil est familial.

La grande salle est éclairée par des bougies et un bon feu dans la cheminée. Les murs sont parés de trophées de chasse. L'air embaume d'odeurs d'appétissants ragoûts et de réconfortantes tisanes. Dans un coin, une grande table entourée de chaises en bois ; les marches tout autour permettent d'asseoir, au besoin, un plus grand nombre de convives. À l'autre bout de la pièce, de hautes étagères couvertes de livres aussi divers que variés, et de confortables fauteuils pour s'adonner tranquillement à un peu de lecture. Et au milieu, incontournable, évidemment, le bar, avec derrière lui l'éternel Chiffly (PNJ) et les autres membres du personnel s'ils sont en service !

Par ici, point d'aventures épiques, point de drama, point de grands héros, point non plus de filles en tenues légères et provocantes. Les rares prises de bec se résolvent d'un bon gros coup de gueule à l'ancienne, en mettant les problèmes à plat. Les excités des poings et de la gâchette seront gentiment invités à aller s'exprimer dehors, "et évitez d'abimer les murs !"

Le Pavillon de Chasse n'est pas une taverne de l'Arche du Lion où l'on peut acquérir n'importe quoi tant que l'on allonge les pièces d'or, ni une auberge du Promontoire où la haute couture se mesure en surface de peau dévêtue.

Le Pavillon de Chasse est, ni plus ni moins, ce qu'il est censé être : un relais de chasseurs, qui permet de passer une bonne soirée et une bonne nuit, dans un confort sobre, sans dentelle, mais bienvenu pour ponctuer un rude voyage. Il y fait bon, les bières sont goûtues, les dîners nourrissants, les bains bien chauds, les lits garnis de fourrures, et les petits déjeuners consistants. Il y a même parfois des chansons à boire, ou des jeux du même genre, et d'impressionnants récits de chasseurs ou d'aventuriers qui en inventent au bas mot la moitié.

• Personnel

Multi-culturel, multi-ethnique, il y aurait même eu une Asura en cuisine pendant quelques temps. L'équipe est haute en couleurs et dévouée à l'établissement qui est devenu pour la plupart d'entre eux une maison, chacun apportant sa petite touche personnelle à la mosaïque. La plupart sont d'anciens citadins désabusés par la vie en ville, d'autant plus motivés, donc, à ne certainement pas laisser la culture du Promontoire contaminer leur havre.
Ni Séraphins ni Gardes du Lion dans les environs pour veiller au calme, mais ce n'est pas pour autant qu'il est conseillé de se permettre de faire n'importe quoi. Le critère de base d'un chasseur n'est-il pas d'être armé ?
D'autant plus que tout le personnel sait se débrouiller face aux emmerdements. Sans oublier qu'il y aurait bien plus juteux à piller qu'une auberge perdue au fin fond de la forêt, où "profit" n'est absolument pas le maître mot.

• Clientèle et paiement

L'auberge ne peut aucunement être qualifiée de classe et n'a pas pour vocation d'accueillir une clientèle froufroutante - d'ailleurs ce genre de clientèle n'aurait vraisemblablement aucun motif cohérent pour y venir, sauf exception. Le Pavillon de Chasse tend plutôt à rassembler des voyageurs et des aventuriers de passage, ou permettre à des gens d'extraction sociale quelconque de se réunir de temps en temps, loin du vacarme des capitales, loin de tout regard hautain, loin de tout étalage de richesse.

Le Pavillon de Chasse fonctionne de manière simple et efficace. Oubliez les ronds de jambes ! Ici, ce qui est mal vu est uniquement ce qui nuit à l'établissement et à son commerce. Tout le reste est accepté et même apprécié.

Se fournissant directement auprès des producteurs - nos régions krytiennes ont du talent - le Pavillon de Chasse ne propose certes pas une très large gamme de plats, et rien de vraiment plus exotique que le charme du gérant aux blancs cheveux (/private_joke). Mais en contrepartie, les prix sont bas et surtout, surtout ! Le personnel est souvent tout à fait disposé à troquer. Que ce soit de l'échange de biens (un bon lit pour la nuit contre des œufs frais) ou de services (corvée de vaisselle contre pain, fromage et jambon), la maison a pour habitude de ne pas laisser dormir dehors ni souffrir de la faim quiconque est de bonne volonté.

• Extérieur

Climat continental.
La forêt alentours, dénommée Forêt de la Reine, est riche en conifères et résineux. Le sous-bois est assez épars, ne permettant pas beaucoup de cueillette. La faune, très riche, se compose principalement de sangliers, daims, moas, petit gibier (lapins surtout), ratons laveurs, et divers insectes de petite taille pour la plupart, sauf de dangereuses guêpes dont les reines atteignent parfois deux mètres de long. La zone attire de nombreux chasseurs. S'y promener est relativement dangereux.
La rivière non loin, au nord, se déverse dans un petit lac. Écailleux et autres gros reptiles agressifs y sont nombreux, prudence s'impose. L'endroit est idéal pour la pêche, on notera par exemple l'abondance de saumons de rivière, mais la concurrence avec les pêcheurs de Bettletun pourra parfois être rude. Présence également de crabes qu'il est possible de piéger.

Près de la grange attenante à l'établissement, Phil Thackeray (PNJ) se charge de s'occuper de ses Moas, et d'oiseaux messagers. À noter qu'il y a un stock de foin dans la grange.
Possibilité de couper du bois près de la grange. Le stock de buches déjà découpées et prêtes à l'emploi est tout simplement déposé en intérieur, près de la cheminée de la grande salle.
Trois charrettes, dont une neuve (fabriquée début février 2013), sont stationnées près de l'entrée. Il s'agit d'un modèle pour transport de biens volumineux, au confort très sommaire, tracté par dolyak. Pour l'instant, il faut louer des animaux de bât à la scierie non loin, mais vu que l'établissement dispose déjà d'un stock de foin, il peut être envisagé d'acquérir une ou deux bêtes et de les ajouter à la responsabilité de Phil Thackeray, l'ami des animaux.

• La cuisine

Seul le personnel peut y entrer. Les clients ne peuvent que l'entre-apercevoir depuis derrière le bar, sauf s'ils arrivent de manière cohérente à s'y rendre.

La cuisine est extrêmement remplie. De nombreuses caisses et sacs de nourriture y sont entreposés. Les étagères débordent de pots, de flacons et de sachets. Tout est étiqueté, bien que la grande majorité des étiquettes soit parée d'illisibles symboles qui font plutôt hiéroglyphiques qu'alphabétiques, ce qui confère à la cuisine un petit côté "repère de sorcière" - sans doute un effet secondaire d'une certaine Armo'... et dont la justification réelle est pourtant toute simple...

Il y a une grande citerne d'eau qui sert de réserve, une bassine pour la lessive, une autre pour la vaisselle, et encore une, plus petite, pour se laver les mains. En haut des murs sont suspendus des jambons sec, d'autres salés, et aussi de nombreux sacs de toile, utiles pour les clients souhaitant emporter de quoi manger pendant leur périple.

La vaisselle est simple, il n'y a ici ni couverts en argent ni verres finement ouvragés. Terre cuite, métaux rustiques et bois verni sont des matériaux nettement plus solides et pratiques...
Un grand poêle permet de faire cuire les plats et les boissons, bien que pour les grandes quantités, il reste plus pratique d'accrocher une marmite au-dessus du feu dans la cheminée.

Des tonneaux de boissons alcoolisées et des placards parent tout le mur sous les fenêtres. En hiver, d'ailleurs, des rangements extérieurs en hauteur, accessibles en ouvrant les fenêtres, servent pour le stockage dans le froid naturel. Une boîte-à-froid de fabrication asura se trouve près de la porte menant au cellier, porte d'ailleurs toujours fermée à clé.

Il y a toujours des restes de ragoût ou de soupe à faire réchauffer, ainsi que du pain et des œufs frais, du fromage, du beurre et de la charcuterie. L'eau est servie gratuitement.

Et au fond, au fin fond de l'un des placards, se trouve une étrange bouteille en verre épais, dénuée d'étiquette, qui contient un breuvage si fort que l'odeur seule a suffi à calmer les ardeurs de certains clients qui avaient demandé à boire ce que la maison offrait de plus fort. Le moins qu'on puisse dire, c'est que "ça décape", d'ailleurs il paraitrait que la boisson serve également à nettoyer les objets en cuivre.

• Les chambres

Spoiler:

Au premier étage, l'on trouve la chambre de Leendrill, gérant des lieux ; la chambre d'Amélie la co-gérante, en face, sert aussi d'archive pour la comptabilité ; plusieurs autres chambres sont louées par des clients pour de longues durées, à la manière d'un pensionnat. Toutes les portes sont toujours fermées à clé.

Il y a trois types de chambres :
- lit double, très confortable et spacieuse, cheminée personnelle : la plus chère.
- deux lits simples, commodes, mobilier assez chic : relativement chère.
- deux lits simples, mobilier de simple facture : prix abordable.
Un client qui loue une chambre la règle au petit déjeuner le lendemain, qui est compris dans le tarif. Il est assez mal vu de louer une chambre juste pour une heure ou deux, le Pavillon de Chasse n'étant pas une maison de passe ; le prix est le même que pour une nuit, pour décourager la clientèle qui n'y vient pas pour dormir.

Les clients ne reçoivent pas la clé de la porte de leur chambre. Il y a dans chaque chambre une simple cale de bois qu'ils peuvent coincer derrière la porte lorsqu'ils se trouvent dans la pièce, s'assurant ainsi d'être tranquilles. Seuls les pensionnaires sur le long terme possèdent leur clé de chambre.

Au second étage, le premier dortoir, qui est un couloir, sert de couchage au petit personnel - le comble pour le Charr qui en fait partie. Il sert aussi un peu de stockage, contient par exemple les grandes bassines qui peuvent servir de baignoires.
Le second dortoir propose à tous les clients à petit budget de disposer d'un lit sans grande intimité.

Le tout est chauffé d'un côté par les conduits au-dessus de la cheminée de la grande salle, de l'autre par les conduit au-dessus du poêle de la cuisine.

Les draps et les taies d'oreillers sont lavés régulièrement, parfumés de végétaux séchés. Pas de dessus de lit ou autre froufrouteries du genre, il n'y a ici que couvertures tricotées et fourrures achetées à des chasseurs.